L'objectif du projet des jardins sur les toits de Milan est d'orienter les particuliers vers la création de jardins sur les toits, grâce également à des incitations récentes.
Combinant économie d'énergie et amélioration de la qualité urbaine, la société de design Lombardini 22, en accord avec l'architecte paysagiste Patrizia Pozzi, a décidé d'utiliser l'allègement fiscal comme levier pour rendre la conception et la construction de toits verts attrayante et pratique.
Décret limitant l’utilisation des toits verts
Le Comité pour le Développement du Vert Public du Ministère de l'Environnement, par la résolution du 14 avril dernier (prot.10017 du 13.05.2014) a étendu les déductions fiscales de l’importance des toits verts, en les incluant en fait parmi les mesures visant à améliorer la performance énergétique des unités de construction.
Pour bénéficier de la déduction fiscale, il est toutefois nécessaire que la certification énergétique du bâtiment atteste de l'amélioration réelle de la performance énergétique produite par le toit vert construit.
Il convient donc d'exclure les toits verts qui n'ont qu'une valeur esthétique et/ou paysagère et qui ne produisent pas, en termes quantitatifs, de résultats sur l'économie d'énergie réelle du bâtiment.
Les avantages de l’utilisation d’une toiture végétale
Quels sont les avantages d'un toit vert ? Pourquoi une copropriété ou un particulier voudrait-il convertir ses pavés solaires en toits verts ?
Selon certaines recherches, un vaste toit vert permet d'atteindre d'excellents niveaux d'isolation des pièces, tant en hiver qu'en été.
Par rapport à un toit plat ordinaire, un toit vert peut atteindre une température jusqu'à 21 °C inférieure à l'intérieur des pièces.
En outre, pendant la période estivale, lorsque les couches du toit vert sont bien sèches, la réflexion de la chaleur atteint des niveaux optimaux, ce qui assure un bon confort intérieur et limite l'utilisation des systèmes de climatisation.
En ce qui concerne l'isolation en hiver et l'utilisation relativement faible des systèmes de chauffage, en termes de coûts sur la facture, selon une étude néerlandaise de 2006, un bureau pourrait économiser jusqu'à 4,47 m3 de gaz par an.
Selon cette étude, un bureau consomme environ 1 250 MJ/m² par an, ce qui peut être ventilé comme suit :
Grâce à la mise en place d'un toit vert, il est possible de réduire de 23 % la consommation d'énergie pour le chauffage et de 75 % la consommation d'énergie pour la climatisation en été.
Pour un ménage, en revanche, la consommation peut être d'environ 91 euros par an en moyenne. Toutefois, il faut garder à l'esprit que, par rapport à la situation italienne, les systèmes de climatisation d'été sont moins utilisés aux Pays-Bas ; on suppose donc qu'en Italie, les économies moyennes sur les factures peuvent être considérées comme plus élevées.
Opter pour des toitures végétalisées pour préserver l’environnement
Les toits verts doivent d'ailleurs être considérés comme une panacée pour l'environnement urbain. En effet, d'une part, ils sont capables de réduire les îlots de chaleur dus à la cimentation excessive caractéristique des villes, et d'autre part, ils sont capables de réduire la quantité d'eau déversée dans le réseau d'égouts de la ville, la libérant dans l'atmosphère par évaporation.
Enfin, il convient de noter que la valeur ajoutée des toits verts est l'amélioration réelle de l'esthétique du bâtiment, qui peut accroître sa valeur sur le marché.